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Publié par LOUBOU

De nombreuses personnes ont assisté aux obsèque de Marcel GARRIGOS, le 9 janvier, au cimetière Saint Vivien de Saintes.

Anciens camarades de travail, voisins, amis, boulistes de la lyonnaise et  de la pétanque, joueurs de billard avaient tenu à manifester par leur présence à Mme GARRIGOS, à ses enfants et à sa famille toute l'estime en laquelle ils tenaient Marcel.

 


Ci-dessous, le texte dit par Jean-Louis BOUCHET, son ancien partenaire de boule lyonnaise:

 

Marcel,

Cet après-midi, nous ne sommes pas rassemblés, comme nous le faisions au retour d’un concours, bien souvent victorieux, toujours honorable.

Si nous sommes là, à côté de vous c’est pour vous dire combien vous avez apporté au monde de la boule lyonnaise, et plus particulièrement au club de Saintes auquel vous avez adhéré dès votre arrivée du Maroc. Vous en avez été l’un des plus talentueux licenciés.

Votre état de santé ne vous a pas permis de prolonger comme vous l’auriez souhaité la carrière déjà riche et encore prometteuse dans la boule lyonnaise.

Vous  avez alors pratiqué la pétanque et le billard.

 

Votre palmarès est éloquent et je voudrais citer quelques victoires, parmi les plus marquantes des  années 1960 à 1975, sachant que  vous avez gagné certaines compétitions plusieurs années de suite. Je pense aux grands prix de Chatelaillon, Saujon, Royan, Cognac, Saintes, Niort, Angoulême entre autres.

Vous en avez remporté de nombreuses autres ou accédé aux places de finaliste ou ½ finaliste, dans tout le Poitou ou en Aquitaine.

Votre grande période se situe entre 1965 et 1972 :

En corporatif d’abord, puisque vous êtes Champion de l’Ouest à Auray en 1965 et au Mans en 1966, ce qui vous vaut les qualifications pour les Championnats de France respectivement à La Rochelle où vous accédez aux ¼ de finale, et pour Ambérieu en Bugey.

En 1966, vous remportez le Challenge départemental Pernod, véritable Championnat de France bis, qualificatif pour le finale nationale.

La même année, vous êtes champion départemental en division d’honneur et vous vous  qualifiez pour AMIENS.

En 1971, vous remportez le Championnat de France Promotion, à Bourg en Bresse.

C’était la première fois qu’une équipe de la région remportait ce titre envié.

 

Je pense que notre région faisait un complexe par rapport aux grands comités de l’Est de la France.

Par ce titre, vous avez donc contribué à la libérer de ce complexe, à tel point que de nombreux autres titres nationaux ont été remportés par la suite, dans toutes les catégories. Nous avons aussi gagné en crédibilité auprès des instances fédérales, puisqu’elles ont accepté de nous confier, dès 1975 et jusqu’à ce jour, l’organisation de grandes compétitions nationales.

Vous étiez un joueur complet, tireur et pointeur. Chacun appréciait ou redoutait votre adresse, votre esprit d’équipe, votre sens du jeu.

Dans la victoire comme dans la défaite, votre droiture, votre éternelle bonne humeur, votre sourire, le respect de votre adversaire comme de vos équipiers, faisaient l’unanimité et les témoignages de sympathie que nous avons reçus et que je vous remettrai en attestent.

 

Ayant été longtemps votre  partenaire, j’ai eu la joie de partager la majeure partie de votre palmarès, en côtoyant  ces valeurs qui me plaisaient en vous.

Je tiens à dire devant tous combien j’ai apprécié le climat de franchise, de confiance réciproque et la complémentarité qui régnaient dans notre équipe.

 

Abel CHUPIN et Bernard NAVARRO nous ayant quittés, nous n’étions plus que 2 de la quadrette championne de France de 1971.

 

Aujourd’hui, avec votre départ, je me sens seul et triste.

 

Votre père était bouliste, comme vos enfants, Alain, Didier et Michel qui ont participé eux aussi à des Championnats de France, Michel remportant même le titre en tant que cadet en 1975, 4 ans après vous.

A Madame GARRIGOS, à Arlette, à Alain, à Michel, à Didier et, ainsi qu’à vos familles, je présente, au nom du club de Saintes, au nom de ses membres, de Françoise, sa présidente, mes condoléances émues et attristées.

 

 

Au revoir Marcel

 

Jean-Louis BOUCHET

 

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