2011.11.03 Obsèques de Jacky BOUZINAC
C'est en présence de nombreux camarades de travail, du sport et plus particulièrement de la Boule Lyonnaise, que se sont déroulées les obsèques de Jacky BOUZINAC au crematorium de Saintonge à Saintes. Un profonde émotion régnait sur la cérémonie. Les témoignages d'affection à Arlette, son épouse et à Corinne, sa fille, ainsi qu'à toute sa famille étaient empreints d'amitié et de solidarité.
Ci-dessous le texte dit par Jean-Louis BOUCHET:
Jacky,
Ce matin, nous ne sommes pas rassemblés, comme nous le faisions au retour d’un concours, ou au terme d’une manifestation que nous venions d’organiser, la plupart du temps avec succès.
Si nous sommes là, à côté de toi c’est pour te dire combien le monde de la boule lyonnaise, et plus particulièrement le club de Saintes auquel tu es toujours resté fidèle, t’est reconnaissant de ce que tu lui as apporté en tant que l’un de ses plus anciens, de ses plus talentueux et de ses plus fidèles licenciés.
Tu étais un sportif accompli : que ce soit au basket, où ta réputation dépassait largement les frontières de la ville, ou en boule lyonnaise, ton palmarès est éloquent et je voudrais citer quelques victoires parmi les plus marquantes.
En 1953, tu te qualifies, avec 3 autres cadets du club pour le Championnat de France quadrettes à Compiègne. Malheureusement, vous ne pouvez y participer, pour cause de grève des cheminots
Cette année marque le début d’une longue série de succès puisque tu gagnes les concours de St Jean d’Angély et de Royan.
En 1954, tu gagnes plusieurs concours réputés : les 2 concours de Cognac, St Jean d’Angély, Beauvais Sous Matha. Cette année-là a toujours tenu une place particulière dans ton cœur: c’est celle où tu as remporté la « Coupe du Bâtiment », mise pour la première fois en compétition à Saintes, devant ton public. Près de 60 ans plus tard, tes yeux se remplissaient toujours de larmes quand tu la regardais dans notre ‘cabane’, comme on disait alors (maintenant on dit dans le Club House, mais pour nous, les anciens, c’est toujours ‘la cabane’).
Ensuite, plusieurs beaux concours de la grande région s’ajoutent à ton palmarés : St Junien, Gondeville, St Jean d’Angély, Cognac et tu réalises un beau doublé en t’adjugeant pour la 2ème année consécutive la fameuse Coupe du Bâtiment !!!
En 1956, comme ton camarade de club Serge COSTEJA, tu vas partir pour l’Algérie et cette période va marquer une pause dans cette carrière si prometteuse pour vous deux.
Dès 1958, tu retrouves ton niveau de jeu et tu évolues en catégorie ‘Honneur’, comme plus tard en 1974 et en 1975.
Ton activité professionnelle t’ayant éloigné de Saintes, tu n’as pas pu continuer à pratiquer comme tu l’aurais souhaité, et il faut attendre ta retraite pour que tu apportes, sous une autre forme, ta contribution très active à la marche de notre société, comme vice-président de 1986 à 1991, puis comme trésorier de 1992 à 1996.
Tu t’es toujours porté volontaire pour nous aider dans les organisations de nos manifestations, petites ou grandes.
Je voudrais citer celles qui ont le plus marqué la vie du club: les multiples bols d’or (24 h de boules en continu, du samedi 15 h au dimanche 15h), les tournois corporatifs qui réunissaient une dizaine d’équipes issues de différentes entreprise saintaises, les tournois SNCF : Challenge de l’Atlantique, championnat de France 2002, le championnat de France Vétérans et la finale nationale des Associations Sportives de 3ème et 4ème division de 2005.
Par ton engagement, conjugué à celui des autres membres du club, tu as contribué à faire de ces manifestations des succès sportifs et des grands moments de convivialité, reconnus au plan national.
Je ne peux m’empêcher d’être triste à la pensée que tu ne seras pas des nôtres pour le Championnat de France en doubles du Crédit Agricole que nous mettons sur pied pour l’Ascension 2012.
Pendant toute cette période, en tant que président, j’ai pu apprécier ta loyauté, ton engagement et tes qualités humaines :
Soucieux du respect des procédures et de la discipline, toujours prêt à apporter ta contribution active, la franchise faisait aussi partie de tes qualités, au risque, parfois de déplaire à tes interlocuteurs.
Pour tout cela, au nom du club et en mon nom personnel, je tiens à t’adresser mes très sincères remerciements.
Jacky, au-delà de ces quelques mots qui te concernent, il y a quelqu’un que je ne peux exclure de mes pensées et de mes remerciements.
En effet, à tes côtés, Arlette nous a toujours accompagnés dans nos entreprises et ce n’est pas Françoise, l’actuelle présidente du club qui me démentira.
Arlette, par votre disponibilité, votre engagement, votre sourire permanent, votre bonne humeur, vous avez toujours apporté une aide, un entrain et un dynamisme précieux à notre club et je tiens à vous en remercier.
En marge de la vie du club, à titre personnel vous savez aussi combien nous avions plaisir à vous rencontrer tous les 2, pour prendre l’apéritif ou autour d’une bonne table.
Nous savons le vide que cause le départ de Jacky.
Soyez assurée que nous sommes à vos côtés.
A vous Arlette, à vous Corinne, ainsi qu’à toute votre famille, nous vous adressons nos condoléances émues et attristées.
Jean-Louis BOUCHET 3 novembre 2011